Bons outils pour le dépeçage de la viande et la volaille

Bons outils pour le dépeçage de la viande et la volaille

Bons outils pour le dépeçage de la viande et la volaille

On ne substitue pas si facilement des outils de cuisine destinés à être utilisés pour la réalisation de tâches spécifiques caractérisées par un certain degré de complexité.

La substitution a ses limites, surtout si cela suppose que les outils utilisés peuvent ultimement contribuer à rendre des tâches plus difficiles, voire plus dangereuses à effectuer.

On souhaite avec cet article vous sensibiliser à l’utilisation des outils appropriés pour la réalisation d’activités somme toute complexes comme le dépeçage et la coupe de viande et de volaille.

Notre unique objectif consiste à vous montrer en quoi l’emploi des bons outils pour accomplir une tâche spécifique est profitable à de nombreux égards.

Couteaux pour la boucherie vs tous autres couteaux

On l’a affirmé dans d’autres articles, il est important d’utiliser les couteaux pour ce pour quoi ils ont été conçus pour garantir l’efficacité de la tâche et assurer sa propre sécurité.

Le couteau à désosser, vous l’aurez deviné, s’avère le couteau idéal pour extraire la chair et les os dont sont composées les pièces de viande et les volailles.

Quiconque manie ce couteau peut espérer faire preuve d’une grande précision étant donné sa lame fine et flexible, qu’importe la taille et le degré de délicatesse de la pièce à dépecer.

Il faut parfois utiliser d’autres couteaux pour compléter le dépeçage de pièces, entre autres le couteau de boucherie, le couteau cimeterre, le couperet et la scie, tous bien différents et uniques.

Bloc à dépecer vs toute autre planche à découper

Les blocs à dépecer sont plus épais que les planches à découper standards, et donc plus lourds et stables. Il s’agit de traits importants à considérer pour une activité comme la boucherie.

Qui dit grande stabilité dit aussi sécurité élevée. Il est essentiel d’employer une planche stable lorsqu’on manipule des couteaux et des aliments de grande taille.

Parce qu’il faut parfois couper avec vivacité et puissance os et d’autres matières pour les briser en boucherie, il vaut mieux se munir d’une planche qui résistera à tout impact.

Sur plusieurs modèles de bloc à dépecer a été taillée une cannelure, soit un petit canal qui recueille les liquides qui s’écoulent des pièces de viande et des volailles manipulées.

Ciseaux à volaille vs tous autres ciseaux

Les ciseaux à volaille sont dotés d’une rangée de dents, présente soit sur les lames, soit sur les poignées, et de lames plutôt longues et effilées, fort pratiques pour les opérations délicates.

Certains modèles de ciseaux à volaille s’avèrent similaires aux ciseaux de cuisine, mais plusieurs modèles se distinguent par leur corps étroit. Tous les modèles sont d’ordinaire ambidextres.

On peut également observer que certains modèles sont munis de lames symétriques et d’autres sont munis de lames asymétriques. On peut en dire de même pour les poignées.

Le choix de l’un ou l’autre des modèles de ciseaux à volaille est fondé sur le confort ressenti par les utilisateurs et leurs préférences. Il faut trouver l’outil qui procure le plus d’aisance.

Emballage sous vide vs tout autre emballage

Qu’est-ce qui se produit lorsque des aliments sont exposés pendant une longue période à l’oxygène? Leur composition change et ils deviennent éventuellement non consommables.

Pour éviter de jeter la viande et la volaille chassées ou achetées au supermarché, il convient de les mettre dans des sacs desquels on a retiré le maximum d’oxygène avant de les sceller.

Cette méthode, c’est l’emballage sous vide, la seule qui puisse être considérée pour assurer la conservation de longue durée de viande et de volaille, même si elles sont congelées.

Vous pouvez aussi opter pour le papier de boucherie en guise de solution d’emballage, lequel n’égale toutefois pas les sacs sous vide, mais il est tout de même bien apprécié des bouchers.

Bonnes pratiques pour la boucherie à domicile

En matière de prévention, nul besoin d’être un expert du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour deviner certaines des règles d’or de la boucherie.

Voici quatre règles parmi les plus importantes :

Pratiques relatives à l’hygiène

Il est crucial de se laver les mains régulièrement ou de jeter sans tarder les gants portés lors de la manipulation de viande ou de volaille après avoir terminé de compléter une tâche.

De plus, il importe de bien désinfecter la surface sur laquelle reposaient les outils employés et de laver adéquatement ces derniers afin de faire disparaître toute trace de liquides ou de résidus.

Pratiques relatives à la sécurité

Que vous soyez familier ou pas avec la boucherie, on vous suggère de porter des gants en acier inoxydable lorsque vous manipulez un couteau pour diminuer les risques de vous blesser.

Il est aussi recommandé de garder son espace de travail propre et de veiller à ce qu’aucun élément susceptible de constituer un danger ou nuire à la réalisation des tâches ne soit présent.

Efficaces outils à usage spécifique

Beaucoup d’items de cuisine se révèlent pratiques pour accomplir diverses tâches. Si vous effectuez des tâches spécifiques et complexes, vaut mieux opter pour des items spécialisés.

Il peut paraître absurde d’acheter des items qui seront peu souvent utilisés, mais il s’agit d’une bonne décision si cela suppose que votre rendement sera meilleur et votre sécurité accrue.

Si vous aimez la cuisine et toutes les disciplines qui y sont associées, leur présence dans votre cuisine vous incitera peut-être à générer des occasions pour les utiliser plus régulièrement!